La Belle et La Bête

La Belle et La Bête

Résumé :

Une jeune infirmière traumatisée, obligée de raconter sa terrible histoire aux autorités.
Une résidence luxueuse dissimulée au coeur de la forêt boréale et regorgeant d’horreurs innommables…
Un prisonnier sauvagement mutilé, incapable de venir en aide à une famille au funeste destin.
Un adolescent dont l’âme a depuis longtemps été arrachée, servant un maître impitoyable.
Une bête maudite, capable des pires atrocités…

 

Mon avis :

Le conte originel souvent attribué à Gabrielle-Suzanne de Villeneuve puis à Jean-Marie Leprince de Beaumont fait partie de mes contes préférés. Bien sur, pendant une grande partie de ma vie, je n’ai connu que la version Disney, très édulcoré avec un très beau Happy-End.
Une fois adulte, je me suis intéressé à l’histoire initiale qui est un peu différente sur beaucoup de chose. Je vous invite d’ailleurs à le lire, ça ne fait pas de mal.

J’ai connu la collection des Contes Interdits dès leurs sorties, donc ça fait quand même un bon moment. Bien que dans un premier temps j’étais persuadé que ça allait être des réécritures érotiques. Le premier que j’ai lu a été « Blanche-Neige » de L.P Sicard qui fut un énorme coup de cœur. Bien évidemment je me suis vite rendu compte que j’étais dans un univers horrifique et non érotique. J’ai balisé. Mais j’ai adorée… et balisé beaucoup.
Etant une énooooorme trouillarde, je m’attendais à faire des cauchemars toutes les nuits. L’esprit humain est super bien fait, puisque contrairement aux films d’épouvante, je n’ai pas été traumatiser. Et j’ai continuer mes lectures pour devenir une grande fan de ces réécritures.
Serait-ce mon côté psychopathe? Comment ça prendre des notes sur ce type de livre et devant esprit criminel c’est flippant?

Blague à part. Lorsque « La belle et La bête » est sortie, j’étais bien dégoûter de ne pas pouvoir l’acheter. Cependant, j’ai de la chance, pour Noël dernier, ma soeur me l’a commandé ! Je vous laisse imaginer ma joie. En plus d’être des réécritures de conte vraiment excellente, nous avons droit à des couvertures sublimes faite par Mathier C. Daudurand. Franchement en tant qu’objet livre, ils sont juste MA-GNI-FI-QUE ! C’est vraiment ça qui m’a attiré la première fois.

Bref on est la pour parler du livre non? (si j’entends des « non » au fond de la salle, je vous lance mon ventilateur sur le popotin) Je vais essayer de ne pas vous spoiler, mais cela va être très compliqué. Alors dans le doute, si vous n’avez pas trop envie d’avoir des détails, ne lisez pas mon avis.

Dans la première partie, nous retrouvons Izabelle, une jeune femme qui va malheureusement être retrouvé après un drame. Sa famille et elle-même ayant été enlevé, séquestré, torturé et tué. Elle est la seule survivante. Devant les inspecteurs de Police, elle raconte son histoire épouvantable.

J’ai été très rapidement hypnotisé par l’écriture de l’auteur qui est nous fait plonger directement dans l’univers terrifiant de ce château isolé. J’avoue qu’à chaque lecture de tome, je suis agréablement surprise par l’imagination dont font preuve les différents auteurs. Nous avons la une réécriture de très grande qualité. Oui c’est un énorme coup de coeur. Oui je vais en faire l’éloge. Oui je suis incapable d’être neutre parce que j’ai adoré !

Tout comme Izabelle, j’ai été charmé, dans son récit, par Richard, qui est également le protagoniste d’un autre conte « Peter Pan » (que je n’ai malheureusement pas encore lu). Son intelligence, son charisme, sa prestance. Et tout comme Izabelle, je ne pouvais m’empêcher de penser que c’était lui qui séquestrait et torturait sa famille. Je voyais le syndrome de Stockholm pointer le bout de son nez. Et j’ai trouver ça… je l’avoue… terriblement romantique ! Mais quelque chose me titillait les grelots. Tout se passait « trop bien ». J’attendait ce moment ou l’horreur aller arriver. Et BIM ! Petit à petit la réalité prend place. Oui, fallait s’en douter puisque Richard est un PSYCHOPAAAAAAAATHE ! J’en ai même eu les larmes aux yeux et le coeur retourné.

Puis arriver la seconde partie. Et la tout vole en éclat. Tout ce que je croyais n’est en faite qu’un énorme mensonge. J’avoue j’ai quelques noms d’oiseau qui me sont passé en tête et mon chéri à entendu un beau « oh la saloooooope » qui l’a bien fait rire. Mais j’avais des étoiles dans les yeux. Contradictoire? Pas tant que ça. Un peu cinglé? Sûrement. Disons que, je savais qu’il restait pas mal de page et je me demandais, au vue de la fin de la première partie, comment l’auteur allait-il continuer son récit?

Paris gagner, Simon Rousseau à tout dégommer pour nous faire tomber dans un vrai cauchemar. Certains pourraient dire que, par rapport à la première partie c’est « pas énorme » mais moi ça a été un feu d’artifess… euh… d’artifice. Restons correct quand même. Je ne m’attendais pas à cette révélation et j’ai bien été heureuse de savoir qu’il n’y aurait pas vraiment d’Happy End.

JE M’EXPLIQUE ! J’adore les Happy End. J’adore l’édulcoré, quand c’est complètement tagada. Mais avec le type de roman que nous avons la, ça ne collerait vraiment pas. Un roman d’horreur qui fini trop joyeux, c’est un peu bizarre (quoi que si c’est ficeler comme un bon rôti je suis sur que j’adorerai) mais bref. C’étais trop simple. Il fallait quelque chose en plus et nous l’avons eu !

Pour une fois dans un roman, j’ai fini le livre sans me poser dix millions de question qui n’ont pas de réponse. Même si j’en ai une mais pour « l’après ». Est-ce que nous retrouverons l’un des personnages dans un autre conte?
Je dirais même plus, est-ce qu’il y aura un autres livres qui mêleront plusieurs personnages des précédents? J’ai vraiment hâte de me plonger dans d’autres livres de cette collection. Fort heureusement, j’en ai encore dans ma PAL et beaucoup d’autres dans ma Wish List.

Vous l’aurez compris, je vous conseil vivement ce livre si vous ne l’avez pas lu. De mon côté, je range ma plume et je vous retrouve bientôt pour un nouvel avis !

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